Les portraits sensitifs

A vous de voir qui c'est....

Son visage est fin, ses yeux reflètent son âme, derrière son sourire se cachent les blessures du passé. Petit à petit j’aperçois la porte que timidement, elle entrouvre. Les mots c’est si souvent cruels, alors les mots, elle les retenait, pas envie de les laisser aller sur le papier. J’écris, je rature, je reprends, je raye, je me pousse, je referme mon cahier. Et là, pour la première fois, j’ai entrevu son monde intérieur, il est riche, je le savais. Alors continue, fais toi confiance, ton histoire nous a tous séduit, laisse ta main glisser sur le papier, j’aime te voir détendue, ta main libérée court sur ton cahier. J’ai très envie d’entendre ton nouveau texte.

Sa voix est douce, son regard bienveillant. Tout en elle est une invitation à la tendresse. Les mots qui s’écoulent entre ses doigts ont la magie des voyages, les couleurs d’un autre monde, d’un autre univers. Elle nous promène dans son pays, ses souvenirs et ses rêves. Tout est empreint d’images poétiques. Jolie fleur de l’est, j’aime la magie de tes textes.

Fragile, abimée, les mots écorchés d’être trop aimé, les mots alignés en des mélodies rythmées et à présent des textes mélodieux qui nous entraînent, des sensations qu’elle partage avec nous. Des blessures qui finiront par la rendre plus forte et si riche d’émotions vécues.

Le visage concentré, les mots retenus, des voyages là aussi, beaucoup de voyages, des impressions, de la retenue. Quand donc la porte s’ouvrira-t-elle? Trop de peurs, pas envie de déballer les émotions et pourtant elles sont toutes là, plaquées sur son visage.

Feu follet des mots, des hauts et des bas, du blanc au noir, surtout le noir. Qu’importe des flots impétueux de mots qui s’écoulent en vagues qui nettoient tout. Des textes qui emportent, mais que parfois elle n’aime pas, ou plutôt des textes où elle ne se retrouve pas. Et pour ses mots, quelle richesse, quelles passions, quels tourments décrivent-ils. Feu follet de l’écriture n’arrête jamais.