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Le joli conte de Lynda

Publié le par Marie-Christine Gyres

Le joli conte de Lynda

L’amitié des amis vers la vie


Il était une fois un petit garçon qui se prénommait Danny dont les parents était souvent absents à cause leur travail. Il habitait dans une grande demeure avec un grand jardin, un sous bois et une rivière. Danny jouait chaque jour avec son seul copain, Léon. Matériellement Danny avait tout ce qu’il voulait. Léon n'arrêtait pas de lui mettre ses jouets sans dessus dessous quant il restait dans la chambre de Danny. Mais celle qui lui apportait le plus d'amour était Galilée sa chienne avec qui il avait grandi. De l'amour, il en avait besoin, sa prison dorée il en connaissait tous les barreaux.

Heureusement, il s'amusait bien avec Léon dans les sous bois et les sauts dans la rivière avec Galilée. Ce jour là, il faisait chaud et ils décidèrent d'aller nager dans la rivière.

Oups, Galilée était sur l'autre rive, ils nagèrent pour la rejoindre. Galilée, de façon effrénée, était dans les herbes sauvages et grattait la terre, finalement elle revint sur la rive rejoindre son maître avec dans la gueule une énorme clef de la taille d’une main. Elle était couleur or et brillait de mille feux. Était-ce une clef magique ?

Sur cette rive, plus loin il y avait un trésor. Peut-être était-ce la clef qui leur servirait à trouver le trésor. D'un pas déterminé, ils s’enfoncèrent dans le sous bois. Ils arrivèrent en fin d'après midi dans une clairière. En cercle, des chevaux se parlaient. Danny, téméraire et surtout curieux s'approcha d'eux.

« Où va tu petit ? Au vieux château ? Continue ton chemin car avant d'arriver au château, vous aurez trois épreuves à traverser. Avancez prudemment. Quant ta chienne aboiera, une épreuve vous devrez réussir. As-tu la clef magique ? »

Danny ne répondit pas et reparti bien vite. Soudain, au détour d'un chemin, Galilée aboya très fort. Serais-ce déjà la première épreuve ? Ils se trouvèrent coincés dans une toile d’araignée géante. Danny eu une idée de génie. Il attrapa tant bien que mal les lunettes de Léon. Il cassa les verres et découpa la toile. Ils coururent car une araignée géante n'était jamais très loin de sa toile. Danny dit à ses amis ;

« Nous avons réussi la première épreuve. Continuons notre route. »

Puis, Galilée aboya encore plus fort. Une tempête se levait, le vent était si fort qu'ils n'arrivaient plus à avancer. Des rafales faisaient se plier les arbres. Cette nouvelle épreuve était un défi, celui de s'en sortir. Danny eu encore une idée. Celle de tous s'abriter en haut d'un très gros arbre et d'attendre que cela passe. La patience est une vertu. Le lendemain le vent furieux avait disparu et ils repartirent après s'être gavés de fruits des bois.

Ils marchèrent longtemps. Après la forêt, ce fut plaines et vallées, ponts, rivières et torrents qu'ils traversèrent. Galilée aboya une fois encore. Là, un torrent bouillonnait. Impossible de faire le tour, il fallait le traverser, insista Danny. Il s'agissait de la troisième épreuve. Il y avait sûrement le château de l'autre côté de cette rive. Léon pensa tout de suite à monter avec Danny sur Galilée afin qu'elle saute sur l’autre rive, comme elle l'avait déjà fait. Ils montèrent sur son dos et elle sauta telle une gazelle sur l'autre rive.

Au loin, ils aperçurent un village. Ils coururent heureux de pouvoir se renseigner sur le lieu où se trouvait le château. Quel silence ! Personne, aucune carriole, juste au loin près d’une fontaine, un homme, un gueux, leur sembla-t-il en s'approchant tous trois. Ils lui demandèrent où était le vieux château. Il couru plusieurs fois autour de la fontaine les mains sur la tête comme pour réfléchir.

Il sortit une plume de soie de sa poche. Il ne parla pas. Il lança la plume dans les airs et leur fit signe des mains de la suivre. Ce que firent nos trois amis. Le château apparu enfin au loin. Ils suivirent la plume de soie jusqu'à la porte du château. Danny sorti la clef en or qui brillait de mille feux. Il glissa la clef dans l'immense porte en bois qui grinça. Une femme vêtue d'un habit de lumière les accueillit.

« Votre Voyage n'a pas été vain. Vous avez traversé ensemble les trois épreuves. Vous vous êtes soutenu. Votre amitié a été plus forte que les embuches. Je vous offre votre amitié à vie. Prenez ses ailes pour vous rendre à votre demeure. Ils s'envolèrent heureux de tant d'aventure et repartirent chargés d'émotion.


Lynda

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